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Centre pour personnes immigrantes 

 

et leurs familles à Lévis

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15 ans en trois temps - Première partie

mardi, 20 septembre 2022

3 ans en trois temps cover

Le Tremplin célèbre son 15e anniversaire !

Hé oui, cela fait plus de 15 ans que Le Tremplin aide les personnes immigrantes et les organismes de Lévis. Depuis 2007, plusieurs choses se sont passées. Pour en connaître un peu plus sur l’histoire du Tremplin, nous avons interviewé son directeur général, Guillaume Boivin. À la tête du Tremplin depuis plus de 11 ans, il était la personne toute désignée à interroger.

Aujourd’hui, nous vous présentons la première partie de cette entrevue :

Allô Guillaume, comment ça va ?

Ça va super bien !

Pour souligner le 15e anniversaire de l’organisme, nous avons ajouté un « 15 ans » à notre logo. Qu’est-ce que ça te fait de voir ça ?

De voir ce « 15 », c’est une grande fierté ! Je me souviens qu’au début, Le Tremplin commencé avec seulement une poignée de bénévoles et une subvention de 5 000 $. Nos locaux nous étaient prêtés par l’OMH, et l’endroit n’était pas plus grand que deux cubicules. Il y avait dans un coin des archives et un petit bureau au milieu de la pièce. Nous n’avions même pas assez d’argent pour se payer une imprimante en couleur. Fait cocasse : c’est même moi qui passait le balai entre deux coups de téléphone.

Deux ans après mon arrivée, j’ai pu enfin embaucher quelqu’un pour m’aider. C’est là que j’ai pu commencer à travailler sur le développement de l’organisme. Au fil des ans, Le Tremplin a continué à croître et aujourd’hui, nous avons 17 ressources dans notre équipe. C’est comme si j’avais créé un nouveau poste par année ! Ça fait vraiment chaud au cœur de constater cette évolution.

Je suis aussi très fier de voir toutes les personnes qu’on a aidées. Je constate de plus en plus l’évolution de notre impact dans la société. On travaille en partenariat avec d’autres organismes à but non lucratif et on commence aussi à agir de manière préventive. Aujourd’hui, en plus d’aider les personnes immigrantes, on travaille pour créer une société d’accueil idéal pour elles. C’est sûr qu’il y a eu de grands défis, et nous les avons surmontés un par un !

D’où vient le nom Le Tremplin ?

Le nom vient des fondatrices. Elles désiraient avoir un mot qui qualifie la mission de l’organisme, c’est-à-dire, être un tremplin pour que les personnes immigrantes puissent pleinement s’intégrer dans la société.

Cependant, il existe beaucoup d’organismes qui se nomment « Le Tremplin ». C’est la raison pour laquelle elles ont rajouté « Centre pour personnes immigrantes et leurs familles ». Pour se différencier des autres organismes ayant le même homonyme.

Ok, on joue à un jeu ! Tu es en 2011 et c’est ta première semaine au Tremplin. Décris-moi ce que tu ressens.

Bien écoute, considérant que j’ai une formation en physique et en langues, j’étais vraiment très content d’avoir été choisi pour le poste. C’était vraiment dans le sens de ma passion, et je savais que ça allait être un défi intéressant !

Lors de ma première journée, j’ai eu un superbe accueil de la part de la présidente fondatrice et d’une bénévole. Après une belle discussion, elles m’ont montré le local et mon bureau. Dessus, il avait une feuille où il y était inscrit trois ou quatre tâches. Ensuite, elles m’ont montré une autre feuille accrochée sur un babillard avec une vingtaine de noms dessus. C’étaient les noms des bénévoles à l’époque. Je pouvais faire appel à eux quand j’avais une rencontre à l’extérieur pour me remplacer au bureau.

Dès la première semaine, j’ai constaté que l’information n’était pas là. Je le sentais que c’était un petit organisme encore peu structuré. Il n’avait pas de procédures établies et peu de mémoire organisationnelle. J’avais deux ressources bénévoles pour me renseigner sur les dossiers en cours ou sur ce qui avait été fait, mais au-delà de ça, il n’y avait que peu ou pas de traces.

Après ça, j’ai commencé par regarder ce que je devais faire. Tout était papier ! Je n’en revenais pas. Même le registre des personnes immigrantes était dans un cahier ligné. Petite anecdote d’ailleurs, quand j’ai consulté le registre pour la première fois, le dernier nom inscrit était celui d’Elhadji Mamadou Diarra, notre ancien président du conseil d’administration. Souvent, dans les répertoires informatiques, ça arrivait que je retrouve des dossiers en double, voir en triple ou en quadruple. Un classique, c’était de trouver un formulaire de renouvellement du Registraire des entreprises du Québec à moitié rempli sous une pile de papiers dans un classeur, venant à échéance dans deux semaines. Au début, je me suis senti comme si j’avais été largué dans l’inconnu. C’était difficile de créer son propre travail, de s’orienter. À partir de là, j’ai commencé à dresser une liste de priorités. Je prenais un dossier à la fois et c’est comme ça que l’aventure a commencé !

 

Tu dois exprimer l’évolution du Tremplin avec des emojis. Tu choisis lesquels ?

C’est compliqué comme question. Attends laisse-moi y réfléchir…

Les débuts : Image20220920160606
Parce qu’on était perdu et on devait s’orienter.

En cours de route : Image20220920160612 et Image20220920160609
Parce que nous ne lâchions rien, mais nous étions souvent à bout de souffle.

Aujourd’hui : Image20220920160614
Aujourd’hui, on continue à progresser et à évoluer, on a le vent dans les voiles !

 

 

Peux-tu me nommer un des moments phares du Tremplin ?

Laisse-moi réfléchir… Ah oui !

Je te dirais que l’un des grands moments du Tremplin s’est passé en 2012. À l’époque, nous avions très peu de financement. C’était difficile pour nous de croître avec un budget annuel de 55 000 $. Nous avons demandé à Centraide de doubler leur soutien financier. Notre besoin était tellement grand… Ils ont été à l’écoute et ils nous l’ont donné, j’étais tellement heureux !

C’est grâce à ça que j’ai pu embaucher une première employée. Ça m’avait permis de me libérer un peu pour travailler sur d’autres projets. En plus, étant donné que Centraide nous faisait confiance, ça a encouragé d’autres bailleurs de fonds à augmenter leur subvention. Sans cela, Le Tremplin n’en serait pas où il est aujourd’hui !

Merci Guillaume. On se reparle prochainement pour la suite.

Avec plaisir !

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